Projet Fournil - Épicerie d'ici

En 2011, la population de St alban de montbel s'élève à plus de 600 habitants, soit 280 ménages environ. Etant donné sa proximité et sa situation géographique, il est pertinent d’ajouter les véhicules se déplaçant depuis Pont de beauvoisin vers le péage du lac d’aiguebelette, incluant les populations de lépin le lac et même Attignat oncin, La bauche. Il est comptabilisé environ 6000 véhicules jour sur cet axe.

Concernant l’étude, une hypothèse est retenu : Etant donné que la concurrence sur ce domaine (bio ou local) est le SATORIZ de Chamnord (20km) , l’épicerie de pont et le magasin de producteur de pont de beauvoisin (12km), 10% des véhicules seront intéressés par l’installation d’une épicerie boulangerie bio sur cet axe. Nous retiendrons 500 véhicules pour notre étude.

Une prochaine étape consistera à réaliser un tableau prévisionnel par activité pour affiner les investissements, les achats et charges par activité.  Il sera donc possible d’affiner le résultat brut d’exploitation et de réaliser quelques tests de sensibilité et de calculer un seuil de rentabilité.

L’apport des porteurs de projets se concentre sur la SCOP. Aujourd’hui, nous ne sommes pas en mesure d’acheter ce lieu. Plusieurs pistes sont envisagés comme l’appel à participations de particuliers. Mais beaucoup de solutions juridiques existent pour trouver des partenariats avec les personnes physiques ou morales intéressés par la démarche.

Un emprunt sera envisagé pour acheter les locaux et permettre à ce lieux « historique » de retrouver une vie locale. L’emprunt sera remboursé par les loyers de l’appartement à l’étage (500€ / mois) et les activités au rez de chaussée (1000€ / mois).

Pour pouvoir démarrer l’activité de café-jeux-épicerie,la Structurea des besoins financiers pour couvrir les investissements en termes d’équipement et d’aménagement des locaux mais aussi l’achat d’un stock de marchandises, l’achat de la licence, les frais publicitaires…

Pour en couvrir la totalité la Scop doit parvenir à rassembler 46 000 €, soit 460 parts sociales à un tarif de 100 € la part.

Nous pensons lancer une pré-campagne de souscription et créer une CIGALES: Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire - (http://www.cigales.asso.fr/). Il est important de rappeler que les personnes achetant des parts peuvent bénéficier d’avantages fiscaux sur le revenu de la souscription en numéraire au capital dela SCOP.

Une analyse plus fine des investissements et du prévisionnel est en cours.

Des premiers contacts ont été pris avec l’URSCOP notamment pour l’assistance juridique et financière. Nous avons un rendez-vous prochainement avec la chambre de l’agriculture dans le cadre du développement des circuits courts dans l’avant pays savoyards, auprès des restaurateurs et cantines scolaires. Une première réunion a eu lieu au SMAPS cette année montrant effectivement l’intérêt et le souhait de développer ce type de services sur le territoire.

Suite à notre souhait de monter cette activité autour du lac d’aiguebelette et suite à la rédaction de ce projet, nous envisageons également des rendez vous avec le département dela Savoieet bien sûr le Syndicat mixte de l’avant pays savoyard.

Suite à ces rendez vous, nous sommes encore en train d’approfondir et détailler ce dossier.

Une démarche d’utilité sociale

Les objectifs de ce projet sont multiples :

- Créer un lieu d’accueil chaleureux aux abords du lac d’aiguebelette

Des activités régulières seront organisées sur le lieux. Nous les ferons avec les partenaires locaux et tiendront des permanences régulières sur le lieu. Goûter spécifiques, loisirs créatifs, découverte d’artisans, patrimoine, etc. ; toutes les idées seront les bienvenues.

- Valoriser l’agriculture locale ou biologique

Nous proposons de constituer une épicerie de proximité alimentée principalement par une production locale, biologique dès que possible, et équitable.

Nous travaillons déjà avec des producteurs locaux, pour exemple :

-          Brasserie Artisanale Savoyarde

-          Cidrerie de Novalaise : pommes et poires produites aux bords du lac. Production artisanale.

-          Confitures, coulis, compotes et jus préparés à la ferme de Mr Feugier à St Franc .

-          Jus de pomme et poires de Claude Mailland à Attignat Oncin

-          Miel Bio de Rémi Hermier à Ayn

-          Tisanes de Christine Muscat à Lépin le Lac

-          Jus de kiwi et lentilles vertes de Sophie Didier

-          Farines de blé, huiles de tournesol et colza de Patrick Vacher

-          Terrines de porcs élevés en plein air de Verthemex

-         Viandes approvisionnées en local (ferme Nathal, ferma d’hier)...

Un point « Mandrine »  fonctionne déjà, attirant des consommateurs dela Baucheà Novalaise. Cette activité professionnalisera  à termela Mandrinequi pourrait essaimer dans plusieurs villages alentours. (Saint Franc, Novalaise, Saint Béron par exemple). Notre territoire compte nombre de produits de qualité. La fidélité de notre clientèle permet de promouvoir ces produits. Les restaurateurs des bords du lac d’aiguebelette seront également contactés : l’auberge de Mandrin, les Lodges du lac, le restaurant Courtois, le Chalet du lac.

- Promouvoir une économie sociale et solidaire

Un des points forts de notre structure, est son fonctionnement en circuit court de distribution. Il permettra, d’une part, de payer le producteur au juste prix, et, d’autre part, en limitant les marges, de proposer des produits de qualité à un tarif abordable.

Notre démarche se veut accessible à tous. Un partenariat avec l’épicerie solidaire de St Genix sur Guiers pourrait être envisagé à terme afin d’élaborer des paniers solidaires pour les familles les moins aisées.

Nous projetons de créer une SCOP (société coopérative de production) qui constitue une adhésion à nos valeurs éthiques fortes :

- Prééminence de la personne humaine, démocratie, solidarité. La responsabilité dans un projet partagé. La transparence et la légitimité du pouvoir. La pérennité de l’entreprise. la dynamique sur le territoire. Le droit à la créativité et à l’initiative. L’ouverture au monde extérieur.

- Une démarche soutenable

Nous valoriserons la bâtisse essentiellement avec des matériaux de rénovation écologique. Les déplacements seront mutualisés (producteurs, fournisseurs, livraison en tous genres).

L’épicerie tentera, autant que possible, de communiquer sur les emballages, le tri, la qualité des produits et les modes de production.

- Créer des emplois durables

Nous sommes plusieurs porteurs de projet, une partie présentée ci-dessus, à proposer nos compétences au service de ce lieu et du territoire.

Fonctionnement

Une structure coopérative

Tous les salariés seraient associés dela SCOP.

Tout le monde aurait le même pouvoir de décision et aurait des parts (pas le même nombre) sociales dans la société. Des contrats de travail seraient spécifiques à chaque individu suivant ses envies et possibilités (durée de temps de travail, activités principales)

Heures d’ouverture

Suivant les activités de chacun, les ouvertures seront différentes (entre le fournil, l’épicerie, l’auberge) mais de manière générale, nous seront ouverts en continu de 8h à 19h pour l’épicerie. excepté le lundi.

Le lieu

Plusieurs lieux sont pressentis. Nous souhaitons ouvrir cette activité entre le rond point de sortie de péage de l’A43 et le rond point du gué des planches. Nous trouvons ce secteur particulièrement porteur pour les activités que nous envisageons.

Les 2 pages suivantes présentent le détail sur l’ancienne épicerie Chez Mado à St alban de Montbel. Mais notre projet pourra être transposable à un autre lieu sur cet axe.

Ce qui existe déjà:

La Mandrine : L’association La Mandrine promeut des produits locaux ou biologiques depuis plus d’un an maintenant, à Dullin.La Mandrine est bien le témoin de l'attente et des besoins des gens sur ce créneau : située au guicherd à Dullin, au fond d'une impasse, ouverte au public 2h par semaine, elle a commencé avec vingt adhérents en octobre 2010, elle en comptait trente au 1er janvier et cinquante au 1er septembre 2011. Riche de ses 50 adhérents dans l’avant pays savoyards, elle souhaite se professionnaliser et développer ce type de consommation afin d’en proposer au plus grand nombre. En effet, nous sommes convaincus qu'un local situé de manière plus stratégique, avec des rayons plus achalandés et des horaires d'ouverture plus adaptés permettraient de développer rapidement l'offre des produits locaux sur le territoire. Les adhérents sont tous des habitants autour du lac d’Aiguebelette. L’activité proposée s’adresse donc aux résidents du territoire.  Nous nous associons pour compléter cette offre « résidents » avec une offre touristique pour les mois de juillet et Août. Notre souhait de développement et surtout de professionnalisation répond à une exigence de service continu et de qualité sur le territoire.

Gentiane et Oxalis :

De nombreux petits producteurs, riches d'un véritable savoir-faire acquis de génération en génération (vin, huile de noix,...), ou autodidactes passionnés(confiture, sirop, bières...) sont implantés aux alentours du lac. 
Mais, parce qu' il est difficile d'aller de l'un à l'autre, j'ai eu l'idée, il y a presque 3 ans maintenant , de les regrouper. 

Je vends essentiellement leurs produits dans les marchés où j'ai réussi à fidéliser une clientèle.
Durant la saison touristique, j'élargis ma clientèle en proposant des dégustations/ventes dans les campings, en valorisant les produits locaux  à travers des coffrets cadeaux, en participant aux maximum  aux animations locales telles fêtes de la pomme, marchés de Noël et d'une façon général à toutes les activités organisées par l'office du tourisme. (marché nocturne, pots d'accueil des nouveaux arrivants...) 

A créer:

L’épicerie

L’épicerie proposera des produits en circuit court, produits frais et produits d’épicerie. Elle proposera aussi des produits issus du commerce équitable (chocolat,café…) et des produits de consommation courante respectueux de l’environnement. Des pistes sont explorées (Biau panier – ferme des quatres saisons à Challes les Eaux) afin d’élargir le nombre de fournisseurs et de diversifier l’offre.  En France, L’agriculture biologique possède une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus, celle-ci s'est accélérée en 2006, pour connaître une progression de 32% de 2008 à 2010. En 2010, les achats par le consommateur final ont progressé de 10,8% en valeur par rapport à 2009. Ce secteur est donc en pleine explosion et il n’existe aucun fournisseur actuellement autour du lac. Comme présenté ci-dessus dans le descriptif dela Mandrine, sa progression témoigne bien de l'attente et des besoins des habitants et touristes.

Le café-jeux

Autour de boissons chaudes et fraîches, les passants, les enfants qui rentrent de l’école avec leurs parents, les clients de l’épicerie, pourront se servir des jeux mis à disposition. Ils seront responsables de leur tenue et de leur rangement. Des animations autour de jeux de société pourront être organisées régulièrement pour favoriser les rencontres et créer une dynamique.

La boulangerie 

Nous souhaiterions créer un fournil pour faire du pain bio avec des farines locales. Il serait ouvert et visitable toute l’année. L’épicerie vendra le pain directement. Les boulangers pourront tenir un ou deux marchés par semaine également pour diversifier les ventes.  Idéalement, le fournil sera sur place pour permettre des visites complètes du lieu et de la fabrication.

Ventes diversifiées

Nous souhaitons conserver plusieurs secteurs de distribution pour aller à la rencontre des clients, diversifier nos approches et mutualiser nos déplacements avec des commandes ou livraisons.

Ainsi, les associations locales (type Mandrine) pourront être approvisionnées par nous ; Nous tiendrons des permanences régulières sur les marchés, des contacts seront pris avec les entreprises et artisans du bassin d’Aiguebelette. Notre site internet sera régulièrement mis à jour et pourra permettre des commandes et livraison.

Nous fonctionnerons comme nous fonctionnons avecLa Mandrineactuellement (simplicité – souplesse) : les personnes pourront passer commande ou venir à l’improviste nous rencontrer.

Nous sommes plusieurs à porter ce projet. Certains nés sur le territoire, d'autres adoptés par celui-ci. Certains se connaissant depuis plusieurs années pour vivre ensemble l'aventure du château partagé, d 'autres non, certains avec de l'expérience (La Mandrine, Gentiane&Oxalis) d'autres moins. Mais tous, nous nous sommes trouvés, avec l'envie de dynamiser le territoire en nous appuyant sur les caractéristiques du bords du lac d'Aiguebelette et de ses habitants : Beauté du lieu, tourisme, relatif enclavement (obligation de prendre l'autoroute pour aller à Chambéry), production locale de qualité, demande croissante des habitants de pouvoir choisir son alimentation...

Nous nous sommes trouvés aussi parce que nous partageons les mêmes valeurs : Équité, solidarité, conviction que l'on peut vivre autrement sans se couper du monde...

 Présentation plus détaillée d’une partie des associés

Marie SALOME, 3 enfants, j’ai vécu pendant presque 20 ans au Maroc où j’ai été pendant plusieurs années institutrice vacataire dans les écoles françaises d’Agadir puis professeur de français langue étrangère à l’institut français. De retour en France en 2006 pour des raisons familiales, j’ai rapidement eu envie de créer mon propre emploi. Après une formation de 3 mois à la création d’entreprise au CFPPA de Belley, j’ai débuté mon activité: J’ai réuni tous les producteurs locaux du bassin d’Aiguebelette (Cidre, bière, vin, terrine, confitures, miel...) et je vends leurs produits sur les marchés, foires, salons, et dans les campings du bord du lac.

Mon engagement au sein de la vie associative de la communauté de commune (membre du comité d’administration du collège, de la commission jeunesse du centre social AEL, et du verger conservatoire) m’a permis de tisser des liens qui se sont avérés très utiles. 

Assez vite, je me suis aperçue que, même si l’accueil avait été très bon, le volume de mon chiffre d’affaire ne suffirait pas à me faire vivre. Je me suis tournée vers les mairies qui m’ont commandée « les paniers de Noël » des anciens, vers la base d’aviron d’Aiguebelette (organisatrice des championnats du monde d’aviron en 2015) qui m’a confiée l’organisation du pot d’inauguration du championnat de France en mai dernier, vers le centre social (Agir Ensemble Localement) qui me commande des fûts de bière tous les vendredis d’été pour leur guinguette et enfin vers la chambre de commerce avec qui j’ai créé un site internet.  Il me reste une grande marge de progression, je n’ai pas par exemple prospecté les comités d’entreprise. Aujourd’hui je ressens le besoin de ne plus travailler seule mais au contraire de m’associer à d’autres qui ont les mêmes aspirations en matière de qualité de vie et les mêmes exigences en matière de vente. Je continuerai les marchés ou les dégustations/vente dans les campings parce que c’est le meilleur moyen de faire connaître l’épicerie que de discuter avec les clients et de les faire converger vers ce lieu de vie.

Thomas LEFRANCQ :

Papa de 2 enfants, 30 ans, ingénieur en génie urbain, en congé parental.

Suite à 2 années de coopération en république Centrafricaine, j’ais appris la simplicité, la sobriété, les échanges humains et le désir de développement du territoire. Résident à Dullin, au château Partagé depuis 2009, Je souhaite m’investir sur le territoire du lac d’aiguebelette et participer activement à sa dynamique. Pour y arriver, j’ai toujours eu les convictions et le souhait de travailler à plusieurs, à la fois au sein de la structure que nous souhaitons monter mais également avec les partenaires locaux et institutions publiques. La mise en réseau, le maillage et la complémentarité des structures sont indispensables à une bonne dynamique de territoire. L’objectif est de créer du lien en proposant des services aux habitants. Président de l’association « La Mandrine » (épicerie associative à Dullin), j’ai pu me rendre compte du plaisir qu’ont les gens à venir se (re)rencontrer lors des 2h de permanences hebdomadaire. Je me dis qu’un lieu dynamique et ouvert régulièrement sera un atout indispensable à ce territoire et permettra beaucoup de rencontres sur ce lieu stratégique et historique.

Fabien GIRARDIER :

Ancien citadin, âgé de 39 ans, j'ai fais des études poussées de géographie et notamment de démographie. J'ai été rapidement sensibilisé à ce « mal » français qui consiste à voir migrer les populations, et leurs forces vives, des campagnes vers des villes et leurs périphéries désormais congestionnées. Je suis convaincu qu'il me faut participer à faire vivre cette belle campagne de Savoie, et le lac d'Aiguebelette est un endroit idéal pour réaliser cet objectif.

Las de voir péricliter les petits commerces sympathiques au profit de grandes surfaces sans passé, je vois dans le projet une formidable façon de (re)construire ce chaînon manquant entre désert français et surproductions citadines. Par ailleurs, rendre service aux habitants des lieux et se faire se rencontrer ces mêmes personnes est pour moi une nécessité évidente. Cette bâtisse ancienne s'y prêterait merveilleusement.

Actuellement gérant de la chambre d'hôte au Château Partagé de Dullin
http://www.lac-aiguebelette.com/chbresdhotes2011.pdf et http://www.accueil-paysan.com/hote.asp?fiche=7322 , je suis aussi un des deux principaux actifs de l'associationla Mandrine. Je vois donc dans ce projet un moyen naturel et logique de développer mes activités et de réaliser de vieux rêves (petit commerce, écomusée) autour du lac d'Aiguebelette.

Désireux de vivre cela à plusieurs, pour des raisons de partage et d'entre-aide, nous avons eu envie avec Thomas Lefrancq de proposer cela à d'autres acteurs du pays soucieux des mêmes valeurs.

David MUSCAT

Marié, père de 3 enfants, j'habite sur Lépin Le Lac commune où je suis né en 1972.
Électronicien de formation, j'ai travaillé pendant 20 ans en bureau d'étude automatisme et sur la mise au point d'installations industrielles en France et à l'étranger.

Cette année 2012, je débute une reconversion professionnelle et souhaite travailler localement dans un domaine en phase avec mes convictions profondes : respect du vivant, dela Terreet de notre nature. J'ai envie de vivre l'entreprise de façon coopérative, où l'humain aura la première place.

Comme président de l'association « Planète & Sens » à Chambéry, j'aime organiser des conférences ou des stages sur les thèmes de la connaissance de soi, et de la nature.

A seulement quelques kilomètres de Chambéry et à peine une heure de Lyon, le lac d’Aiguebelette, grâce à son environnement préservé et ses aménagements touristiques (hébergements, plages, sport nature...) attire chaque année de plus en plus de monde. 

  - Parc d’hébergement touristique du Pays du Lac d’Aiguebelette*

TOTAL                   103                         5296                     100%

+4170 lits non marchands (résidences secondaires)**

*Source office du tourisme Lépin le Lac. Inventaire 2011

** 695 résidences (source INSEE) X6 = 4170

- Fréquentation des plages

La fréquentation des cinq plages publiques du lac d'Aiguebelette durant la saison 2009 ( Nombre d'entrée payante adulte ) s'élève à 164 581 entrées, celle en 2010 est estimée à 229 097 entrées. Chaque semaine, en été, c'est donc plus de 20000personnes qui viennent profiter du lac.

*Chiffre office du tourisme 2010. Lépin le lac. 

Paradoxalement si l’offre d’hébergement est nombreuse et diversifiée, si la restauration est bien représentée, si l’animation est dynamique (marchés de producteur, festival des nuits d’été et vacarme de printemps, guinguette...); les premiers supermarchés sont à Pont de beauvoisin ou Chambéry (15km), il n’existe que 2 supérettes (Novalaise et Lépin le lac) et très peu de bars pour les vacanciers. 

Notre projet cherche donc à combler ce  manque (épicerie et bar) tout en respectant les valeurs auxquelles nous sommes attachées. Il s’inscrit bien, aussi, dans la politique touristique voulue par les élus et la population de la communauté de commune du lac d’Aiguebelette (CCLA) :

«Considérant l’écotourisme comme une

forme de tourisme qui permet, à la fois, de

protéger la nature et de contribuer au développement local, la CCLA s’engage ... dans un projet

éco touristique qui doit contribuer à la création d’une chaîne

de prestations éco touristiques concernant aussi bien le patrimoine local (naturel, culturel, gastronomique…), les hébergements, les activités sportives, culturelles, pédagogiques et de

loisirs que le transport ou les manifestations. Il s’inscrit dans la

durée et participe à fonder une vision à long terme du développement territorial en phase avec les enjeux suivants :

 Favoriser les retombées économiques liées

au tourisme en améliorant l’attractivité du site, en captant de

nouvelles clientèles, en allongeant la saison touristique, en améliorant et en structurant l’offre locale ... »

En préservant un lieu emblématique de notre territoire, en créant plusieurs emplois locaux, en nous approvisionnant majoritairement chez les producteurs locaux, en offrant aux touristes un lieu à la fois culturel, de détente et d’approvisionnement, nous participerons au développement éco touristique du territoire. 

Commun à la fois au bord du lac et à la fois passant, le lieu est stratégique, au carrefour de différents pôles attractifs :

D’un coté les usines dela Bridoire(Zolpan 130 employés, Acument 150 employés), la zone artisanaleLa Baronieà Pont de Beauvoisin et de l’autre l’accès à l’autoroute qui rallie l’avant pays à Chambéry ou lyon. Cet axe est très emprunté notamment aux heures d’ouverture et de fermeture des bureaux ou commerces. Quotidiennement 6000 voitures passent par cet axe.

Géographiquement, l’implantation paraît idéale puisque également à proximité des plages et campings. 

Préambule

Nous souhaitons ouvrir un lieu d’accueil aux alentours du lac d’Aiguebelette. Cette activité permettrait de créer des emplois sur le secteur et de répondre à une demande des habitants et touristes. En effet, il est aujourd’hui difficile dans un périmètre de 15km autour du lac d’Aiguebelette de s’alimenter de manière régulière en produits de la région et/ou en produits biologiques. De même, le secteur ne compte aucune boulangerie proposant du pain au levain naturel fait avec des céréales cultivées dans l’avant pays savoyard.

Nous pensons qu’un tel lieu amènerait une réelle plus value au secteur touristique mais également aux habitants. Nous comptons également développer des activités culturelles sur notre lieu afin d’en faire un lieu ouvert à tous et participant à la dynamique du territoire en partenariat avec les acteurs locaux (mairies, CCLA, AEL, SMAPS, producteurs, festivals). Nous souhaitons vivre de cette activité qui sera ouverte et dynamique tout au long de l’année.